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A ma connaissance, on n'a pas encore tourné de film à Holywood sur la vie d'Etienne Brulé. J'accepte qu'on s'inspire du présent sujet pour le faire à condition qu'on ne fasse en aucun cas jouer le rôle de ce Coureur des Bois par Gérard Depardieu, s'il vous plaît. 
Partie 1 : Etienne Brulé est né en 1592 près de Paris, on le retrouve très jeune, en 1608 ( 16 ans, ado ) il part pour la Nouvelle France, l'année même où Champlain fonde la ville de Québec.
Qu'y fait-il ? On imagine qu'il découvre avidement tout ce qui se passe là-bas, du côté des colons, du côté des commerçants, du côté des militaires, du côté des Amérindiens. Ces peuples semblent le fasciner, car lorsque Champlain est nommé lieutenant du vice-roi de la Nouvelle-France, on voit le jeune homme venir lui demander la permission d'aller vivre chez les Hurons pour finir d'apprendre leur langue. Du moins on imagine que c'est lui dont parle Champlain dans ses écrits, car il signale sans le nommer cette demande faite par un jeune aventurier dont l'esprit d'entreprise le séduit. Etienne Brulé avait participé à la seconde campagne de Champlain contre les Iroquois en 1610 et avait déjà fait ses preuves comme interprète, connaissant la langue huronne, qu'il avait apprise à force de fréquenter ces Indiens en explorant la contrée pour son propre compte.
( Aux scénaristes de composer une première séquence avec tout ça. On peut imaginer un jeune homme sur un vaisseau, qui parle avec des compagnons de voyage, on le voit fréquenter les coureurs des bois, les Hurons, on le voit participer à la lutte contre les Iroquois, on le voit s'entretenir avec Champlain himself qui lui donne l'autorisation d'aller vivre " chez les sauvages " )
Partie 2 : Champlain confie Etienne Brulé au chef Algonquin Iroquet, se voyant lui-même confier un jeune Huron nommé Savignon, qui l'accompagnera en France. En effet, Savignon observera la France, où il sera reçu tactiquement avec honneurs et lorsqu'il rentrera en Huronnie, ayant au passage appris la langue française, il décrira à ses congénères avec enthousiasme ce pays au point que les Hurons deviendront alliés des Français.
Le film montre alors Etienne Brulé explorant tout un rude hiver de vastes contrées en compagnie de ses compagnons indiens, adoptant leurs habitudes vestimentaires, parlant couramment leur langue, fréquentant des femmes indiennes, apprenant à vivre et survivre dans les vastes forêts par ses propres moyens. Les scénaristes se régaleront en montrant les trucs et combines des Indiens pour chasser, pêcher, et.c....
L'été 1611, on voit revenir Etienne Brulé, que Champlain décrit ainsi dans ses écrits : " « Aussi je vis mon garçon qui vint habillé à la sauvage, qui se loua du traictement des sauvages, selon leur pays, & me fit entendre tout ce qu’il avoit veu en son yvernement, & ce qu’il avoir apris desdicts sauvages. [...] Mon garçon [...] avoit fort bien apris leur langue ». Ainsi donc Etienne Brulé devient le principal " Truchement " ( interprète ) de Champlain, car l'intérêt de la formation des interprètes retombait évidemment sur la prospérité du commerce des fourrures. On pouvait notamment monter les Hurons contre d'autres tribus et tirer profit de leurs guerres, de même qu'on pouvait s'allier ces tribus contre les Anglais menaçants, dont les intérêts se confondaient avec ceux des Français.
Puis les scénaristes, après avoir fait comprendre tout ça aux spectateurs, montrent Etienne Brulé menant à nouveau sa vie chez les Indiens pendant les quatre ans qui suivent sa nomination comme " truchement " de Champlain.
Partie 3 : on retrouve Etienne en 1615. Il a maintenant 23 ans et les scénaristes ont prévu de lui laisser pousser un soupçon de barbe, qu'il rase dès qu'il vit avec les Indiens. Il est chargé par Champlain de lever une armée Andaste pour soutenir les Hurons dans la lutte qu'ils mènent, aidés par les Français, contre les Iroquois. Cependant, Etienne Brulé et son armée Andaste parviennent au rendez-vous avec Champlain deux jours après que les Iroquois aient complètement mis en déroute les Hurons. Echec. Brulé raconte à Champlain qu'il a été fait prisonnier par des Iroquois, pendant ses pérégrinations, et qu'il allait être torturé quand il eut l'idée d'annoncer un orage qui eut lieu.
Il fut alors épargné car les Indiens lui prêtèrent alors des pouvoirs magiques. Brulé reprend ses expéditions persos entre 1621 et 1623. Il trouve notamment une tribu qui exploite des gisements aurifères, rapportant à Champlain un lingot d'or pour le prouver. Il découvre des fleuves et des lacs encore inviolés par les Blancs. Lui qui est considéré par les Hurons comme faisant partie de la tribu des Ours, il pactise et fait pactiser les Hurons avec les tribus des Neutres.
Il termine donc par le lac Erié sa découverte des quatre Grands Lacs canadiens.
Belle séquence à faire rédiger plan par plan par les scénaristes.
Partie 4 : On voit Etienne Brulé aidant le Frère Sagard à rédiger son dictionnaire de la langue huronne. Cependant, une séquence animée montre que les interprètes finissent par se mettre d'accord pour ne plus apprendre cette langue aux Jésuites, qui selon eux en font mauvais usage, destructif des fondements de la vie huronne, favorisant la perte de l'identité de ce peuple qu'ils apprécient à force d'en fréquenter les membres.
Les scénaristes se frottent les mains avant d'écrire le passage du film montrant la vie de débauché d'Etienne Brulé , très porté sur le sexe avec les Indiennes, ça met du piment au film.. On montre que Brulé n'avait reçu qu'une très légère éducation religieuse et les Frères se plaignent qu'il ne connaisse qu'à peine le Bénédicité. On peut imaginer une scène de repas cocasse. Champlain et les Jésuites lui reprochent aussi de surtout favoriser le commerce des fourrures avec les trafiquants libres plutôt qu'avec les officiels du Royaume.
Partie 5 : 1629, prise de Québec par les Anglais. Défaite de Champlain. Les cinq frères Kirke, nés à Dieppe mais Anglais de famille, sont victorieux. Que fait Etienne Brulé ? Il les rejoint, passe dans leur camp. En effet, il n'apprécie pas que Champlain ait essayé de le gêner dans sa liberté d'action commerçante. Il a maintenant 37 ans et est désormais considéré comme traître à la France.
Il repart donc en Huronie. Quatre ans plus tard, en 1633, bizarrement les Indiens de la tribu de l'Ours décident de le torturer et de le mettre à mort, certainement par rancune contre les Français qui les ont abandonnés et à cause de qui la Huronie est devenue décadente.
Longues séquences de tortures huronnes variées et raffinées jusqu'à la mise à mort finale d'Etienne Brulé, qui de façon métaphorique, fint sa vie dans les flammes d'un bûcher huron.
Horribles scènes pleines de sang et de hurlements du héros.
Puis on s'aperçoit que d'autres Hurons ont amèrement reproché aux Ours cet asssassinat, Etienne Brulé étant un personnage très populaire dans les tribus. Les Ours se divisèrent, furent atteints de multiples maladies, subirent la famine et de terribles intempéries, et se considérèrent donc comme tourmentés par l'esprit de Brulé.
Aux scénaristes de mettre tout ça en forme. Beau film en perspective. On y montre l'exploitation d'un peuple par un pays lointain et la vengeance de ce peuple abandonné et amer sur un natif de ce pays qui le considérait comme un traître. On y montre donc qu'il n'est jamais très bon de jouer sur deux tableaux à la fois.
Partie 1 : Etienne Brulé est né en 1592 près de Paris, on le retrouve très jeune, en 1608 ( 16 ans, ado ) il part pour la Nouvelle France, l'année même où Champlain fonde la ville de Québec.
Qu'y fait-il ? On imagine qu'il découvre avidement tout ce qui se passe là-bas, du côté des colons, du côté des commerçants, du côté des militaires, du côté des Amérindiens. Ces peuples semblent le fasciner, car lorsque Champlain est nommé lieutenant du vice-roi de la Nouvelle-France, on voit le jeune homme venir lui demander la permission d'aller vivre chez les Hurons pour finir d'apprendre leur langue. Du moins on imagine que c'est lui dont parle Champlain dans ses écrits, car il signale sans le nommer cette demande faite par un jeune aventurier dont l'esprit d'entreprise le séduit. Etienne Brulé avait participé à la seconde campagne de Champlain contre les Iroquois en 1610 et avait déjà fait ses preuves comme interprète, connaissant la langue huronne, qu'il avait apprise à force de fréquenter ces Indiens en explorant la contrée pour son propre compte.
( Aux scénaristes de composer une première séquence avec tout ça. On peut imaginer un jeune homme sur un vaisseau, qui parle avec des compagnons de voyage, on le voit fréquenter les coureurs des bois, les Hurons, on le voit participer à la lutte contre les Iroquois, on le voit s'entretenir avec Champlain himself qui lui donne l'autorisation d'aller vivre " chez les sauvages " )
Partie 2 : Champlain confie Etienne Brulé au chef Algonquin Iroquet, se voyant lui-même confier un jeune Huron nommé Savignon, qui l'accompagnera en France. En effet, Savignon observera la France, où il sera reçu tactiquement avec honneurs et lorsqu'il rentrera en Huronnie, ayant au passage appris la langue française, il décrira à ses congénères avec enthousiasme ce pays au point que les Hurons deviendront alliés des Français.
Le film montre alors Etienne Brulé explorant tout un rude hiver de vastes contrées en compagnie de ses compagnons indiens, adoptant leurs habitudes vestimentaires, parlant couramment leur langue, fréquentant des femmes indiennes, apprenant à vivre et survivre dans les vastes forêts par ses propres moyens. Les scénaristes se régaleront en montrant les trucs et combines des Indiens pour chasser, pêcher, et.c....
L'été 1611, on voit revenir Etienne Brulé, que Champlain décrit ainsi dans ses écrits : " « Aussi je vis mon garçon qui vint habillé à la sauvage, qui se loua du traictement des sauvages, selon leur pays, & me fit entendre tout ce qu’il avoit veu en son yvernement, & ce qu’il avoir apris desdicts sauvages. [...] Mon garçon [...] avoit fort bien apris leur langue ». Ainsi donc Etienne Brulé devient le principal " Truchement " ( interprète ) de Champlain, car l'intérêt de la formation des interprètes retombait évidemment sur la prospérité du commerce des fourrures. On pouvait notamment monter les Hurons contre d'autres tribus et tirer profit de leurs guerres, de même qu'on pouvait s'allier ces tribus contre les Anglais menaçants, dont les intérêts se confondaient avec ceux des Français.
Puis les scénaristes, après avoir fait comprendre tout ça aux spectateurs, montrent Etienne Brulé menant à nouveau sa vie chez les Indiens pendant les quatre ans qui suivent sa nomination comme " truchement " de Champlain.
Partie 3 : on retrouve Etienne en 1615. Il a maintenant 23 ans et les scénaristes ont prévu de lui laisser pousser un soupçon de barbe, qu'il rase dès qu'il vit avec les Indiens. Il est chargé par Champlain de lever une armée Andaste pour soutenir les Hurons dans la lutte qu'ils mènent, aidés par les Français, contre les Iroquois. Cependant, Etienne Brulé et son armée Andaste parviennent au rendez-vous avec Champlain deux jours après que les Iroquois aient complètement mis en déroute les Hurons. Echec. Brulé raconte à Champlain qu'il a été fait prisonnier par des Iroquois, pendant ses pérégrinations, et qu'il allait être torturé quand il eut l'idée d'annoncer un orage qui eut lieu.
Il fut alors épargné car les Indiens lui prêtèrent alors des pouvoirs magiques. Brulé reprend ses expéditions persos entre 1621 et 1623. Il trouve notamment une tribu qui exploite des gisements aurifères, rapportant à Champlain un lingot d'or pour le prouver. Il découvre des fleuves et des lacs encore inviolés par les Blancs. Lui qui est considéré par les Hurons comme faisant partie de la tribu des Ours, il pactise et fait pactiser les Hurons avec les tribus des Neutres.
Il termine donc par le lac Erié sa découverte des quatre Grands Lacs canadiens.
Belle séquence à faire rédiger plan par plan par les scénaristes.
Partie 4 : On voit Etienne Brulé aidant le Frère Sagard à rédiger son dictionnaire de la langue huronne. Cependant, une séquence animée montre que les interprètes finissent par se mettre d'accord pour ne plus apprendre cette langue aux Jésuites, qui selon eux en font mauvais usage, destructif des fondements de la vie huronne, favorisant la perte de l'identité de ce peuple qu'ils apprécient à force d'en fréquenter les membres.
Les scénaristes se frottent les mains avant d'écrire le passage du film montrant la vie de débauché d'Etienne Brulé , très porté sur le sexe avec les Indiennes, ça met du piment au film.. On montre que Brulé n'avait reçu qu'une très légère éducation religieuse et les Frères se plaignent qu'il ne connaisse qu'à peine le Bénédicité. On peut imaginer une scène de repas cocasse. Champlain et les Jésuites lui reprochent aussi de surtout favoriser le commerce des fourrures avec les trafiquants libres plutôt qu'avec les officiels du Royaume.
Partie 5 : 1629, prise de Québec par les Anglais. Défaite de Champlain. Les cinq frères Kirke, nés à Dieppe mais Anglais de famille, sont victorieux. Que fait Etienne Brulé ? Il les rejoint, passe dans leur camp. En effet, il n'apprécie pas que Champlain ait essayé de le gêner dans sa liberté d'action commerçante. Il a maintenant 37 ans et est désormais considéré comme traître à la France.
Il repart donc en Huronie. Quatre ans plus tard, en 1633, bizarrement les Indiens de la tribu de l'Ours décident de le torturer et de le mettre à mort, certainement par rancune contre les Français qui les ont abandonnés et à cause de qui la Huronie est devenue décadente.
Longues séquences de tortures huronnes variées et raffinées jusqu'à la mise à mort finale d'Etienne Brulé, qui de façon métaphorique, fint sa vie dans les flammes d'un bûcher huron.
Horribles scènes pleines de sang et de hurlements du héros.
Puis on s'aperçoit que d'autres Hurons ont amèrement reproché aux Ours cet asssassinat, Etienne Brulé étant un personnage très populaire dans les tribus. Les Ours se divisèrent, furent atteints de multiples maladies, subirent la famine et de terribles intempéries, et se considérèrent donc comme tourmentés par l'esprit de Brulé.
Aux scénaristes de mettre tout ça en forme. Beau film en perspective. On y montre l'exploitation d'un peuple par un pays lointain et la vengeance de ce peuple abandonné et amer sur un natif de ce pays qui le considérait comme un traître. On y montre donc qu'il n'est jamais très bon de jouer sur deux tableaux à la fois.
